La tombe du cheval
À 5 m environ des tombes humaines, un cheval reposait dans une fosse rectangulaire, couché sur le côté et les pattes repliées sous lui.
Tombe de cheval
© V. Peltier, Inrap
Il ne semble pas être mort violemment ou avoir été abandonné à la suite d’une blessure. Au contraire, il fut l’objet d’une inhumation soignée, comme le prouvent la fosse bien creusée ainsi que sa position à l’intérieure. Un mors retrouvé dans la sépulture du jeune homme laisse à penser que le cheval lui appartenait.
Mors de la sépulture 11
© L. de Cargouët, Inrap
Les tombes de chevaux sont assez rares en Gaule mérovingienne ; cette coutume d’origine germanique s’est plutôt développée de l’autre côté du Rhin. Ce type d’inhumation aurait un rôle psychopompe, le cheval aidant le défunt à se rendre dans l’au-delà. Le sacrifice d’un animal a priori en bonne santé reflète le prestige et le haut rang social du défunt au même titre que le dépôt de vaisselle de luxe dans sa tombe.