L'anthropologie de terrain

L’anthropologie de terrain s’est développée dans le courant de la décennie 1980 et a largement contribué au renouvellement de l’archéologie funéraire en rappelant la place centrale du squelette dans la structure funéraire.

Avant cette période, l’intérêt des archéologues étaient plutôt porté vers le mobilier funéraire (parure, armement …), l’architecture de la tombe ou le contenant du corps quand ils étaient visibles  (sarcophage par exemple). Si l’archéologie funéraire a pour principal objectif de restituer les gestes funéraires, l’anthropologie de terrain tente, à partir des vestiges osseux de restituer la disposition initiale du cadavre et la relation avec le mobilier présent dans la tombe. Elle essaie, toujours à partir des ossements, de restituer les différents aménagements de la tombe en déterminant le milieu dans lequel le cadavre s’est décomposé (espace vide d’un cercueil ou espace colmaté d’une tombe en pleine terre).

Dégagement minutieux de la tombe épipaléolithique (entre 12 000 et 11 000 avant notre ère) découverte sur la fouille de la ZAC des Vigneaux à Cuges-les-Pins (Bouches-du-Rhône)